Ecrire. J'ai plus que ça à faire. Ecrire. Laisser taper mes doigts sur le clavier. J'aimerais retourner en arrière, effacer cette soirée. Le pire c'est que j'y pense plus. J'ai oublier cette soirée. À demi oublié. J'ai oublier le plus important. Cette soirée n'était rien comparait à ce que j'éprouve pour lui (MLS). Cette embrouille se déroule comme celle avec la canadienne, peut être un peu plus longue avec elle. Je l'apprends, ça me fait mal, il me quitte, je souffre comme jamais, je "pardonne", j' ""oublie"". Puis un jour je retombe sur la conversation, alors je remonte pour voir tout, même si je sais que je vais avoir mal en le lisant, puis je tombe sur des choses trop grosses, des choses qui était caché, des choses qui font mal. Il essai de m'expliquer. J'écoute à moitié. J'ai du mal à croire, l'histoire parait trop grosse. Et pourtant je crois, j'essaie d'oublier. J'ai du mal. Bah là, c'est pareil, il découvre, il ne pardonne pas, n'oublie pas, mais essai d'avancer. Puis quelques jours plus tard il fouille par curiosité, comme moi, et découvre un truc caché, un peu gros.
Il ne m'a jamais cru, il ne me croira jamais. Pour rien. Il me prends pour une salope. Il me prendra toujours pour une salope. Chaudasse.
Et ça fait mal.
Oui j'ai merdé, pas qu'une fois.
Oui j'suis une copine en carton.
Oui j'suis une copine de merde.
Oui j'ai pas souvent était là.
Oui j'enchaine connerie sur connerie.
Mais j'essaie. J'essaie de jouer un bon rôle. J'essaie pas forcément d'être la Copine Parfaite.
Mais j'essaie. J'essaie d'être une copine passable. Correcte.
Et c'est dure. Beaucoup trop dure.
Mais je vous jure que j'essaie ! Mais je dois être fabriqué comme ça. Avoir ce don. Celui de touché quelque chose et de le brisé. Celui de tout foutre en l'air autour de moi.
J'essaie de minimiser les dégâts, vraiment j'essaie. Mais je fout tout en l'air. Ça nique les autres. Et ça me brise. Car je vois tout partir en couille par ma faute, sans le vouloir. Et je n'arrive à rien contrôler… Je veux pas le blesser.
Je crois que je l'ai jamais vraiment rendu heureux. Depuis qu'il est là il a voulu deux fois changer la date de retour. Deux fois.
Même si ça me fait mal de dire ça. Même si ça me fait mal de le penser, de l'imaginer. Je pense qu'il mérite mieux. Il devrait avoir une copine qui habite pas loin de chez lui. Une copine accepter par toute sa famille. Une copine qui l'aimerait plus que moi, même si ça va être dure. Une copine en qu'il croira pour tout, toujours. Une copine parfaite. Une copine bien foutue. Une copine stable dans sa tête. Une copine avec qui il pourrait parler de n'importe quoi sans avoir peur de sa réaction. Une copine qui serait toujours là. Une copine qui le connaitra par cœur. Une copine qui jamais le fera souffrir. Une copine qui n'enchaînera pas connerie sur connerie. Une fille bien. Sa moitié comme dirait certaines personnes.
Oui il lui faudrait une fille comme ça… Pas moi. Pas une copine en carton rempli de merde comme moi.
J'avais vraiment envie qu'il passe deux semaines magiques. Deux semaines à mes cotés super. Inoubliables. J'ai tout gâché comme toujours.
Je l'aime plus que tout, plus que personne vous savez. J'suis bien à ses cotés, je ne joue pas de rôle, je sais vraiment mes sentiments. J'supporte pas le voir pleurer, surtout par ma faute. Et je m'en veux. Et jamais j'aimerais quelqu'un plus que lui. Jamais. Ce sera toujours lui plus que les autres. Toujours. Éternellement ∞
Je suis la reine de la connerie. Une connerie sur patte.
Ecris le 29 octobre 2013.
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