samedi 29 mars 2014
Repas de famille
Je vois le monde s'activer autour de moi. Tout le monde se parle, discute des dernières actualités, de l'immobilier, de ces gens qui n'ont pas les couilles d'aller aider leur prochain qui se font cassé la gueule et de toutes ces conneries encore. J'en passe. De nos études aussi. J'écoute mais je dis rarement quelque chose. J'observe simplement. À mes yeux je suis invisible pour les leurs. Transparente. Si je me faufilais vers l'extérieur ils ne remarqueraient qu'au départ. Qu'à la fin de soirée. Cela ne me dérange pas cette situation. D'écouter, d'observer, d'être à demi invisible. J'aime bien. Je n'ai pas à parler si je ne le souhaite pas. Ces soirées sont calme, tranquille. Il y a de petites tensions parfois mais rien de bien méchant. Je les observe et je me dis que j'ai bien de la chance d'être tombé sur eux. J'aurais pu avoir pire. Car elle est top celle-ci. Ils seront toujours là pour nous. Ils ne nous tourneront jamais le dos. Parfois je glisse une phrase ou deux dans les différentes conversations mais rien de trop gros. Juste ce qu'il faut pour que je n'ai pas besoin de dire plus. Parfois ils reparlent d'avant. Avant nous. Les quatre qui sont venu s'incruster année après année. Ils reparlent de leurs vie, leur boulot, leurs conneries qui me font naître un fin sourire à mes lèvres. Quand je pense à ces soirées. Nos repas. J'en souris. Ce sont des moments comme ça qui me plaisent. Oui j'écoute le monde tourner autour de moi, je vois les discutions fusé de l'un à l'autre et j'aime cette situation. J'écoute et j'observe. Ce monde qui tourne à mes cotés. Et je souris.
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